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Damien Altendorf

mars 2023

Les forêts boréales sont frappées par des incendies plus fréquents et intenses. Elles constituent ainsi une source croissante de CO2.
Une équipe de chercheurs a récemment démontré le lien entre déforestation tropicale et diminutions régionales des précipitations.
Des images inédites acquises sous le glacier Thwaites montrent que la fonte sous-marine s'articule de façon plus complexe qu'on ne le pensait.

février 2023

Les rétroactions amplificatrices rendent les efforts nécessaires pour limiter la hausse des températures sous 2 °C plus importants que prévu.
Une nouvelle étude montre que les sécheresses observées depuis 2015 en Europe sont sans précédent depuis au moins quatre siècles.
Une étude alerte sur l'imminence d'un emballement de la fonte des calottes polaires et du relèvement du niveau marin.
Si l'évolution de la température moyenne du globe durant l'Holocène reste sujette à de grandes incertitudes, un scénario se dégage néanmoins.
Les volcans endormis influencent aussi le climat. Cette influence serait même bien plus grande qu'on ne le pensait jusqu'à présent.
De nouveaux travaux permettent de mieux quantifier l'amplification terrestre, c'est-à-dire la propension des terres à chauffer plus vite.
Une étude permet de mieux comprendre comment fonctionne le thermostat planétaire, ce régulateur du climat de la Terre à l'échelle géologique.
Les projections climatiques du débit des cours d'eau auraient sous-estimé l'ampleur réelle de la crise qui s'annonce.
Alors qu'un retour à la normale est annoncé pour la couche d'ozone, une nouvelle menace risque de déjouer les prévisions.
Le risque d'un arrêt du Gulf Stream en cas de poursuite du réchauffement dépendra aussi de ce qu'il se passera en Antarctique.

janvier 2023

La surface occupée par les glaces de mer à l'échelon mondial se situe à des niveaux bas records depuis le début de l’année.
Il est de plus en plus probable qu'El Niño fasse sont retour d'ici à la fin de l'année et atteigne sont pic d'intensité courant 2024.
L'éruption du Hunga Tonga survenue il y a un peu plus d'un an a augmenté la probabilité de franchir les 1,5 °C de réchauffement global.
Les études sur l’évolution des vagues de froid montrent que malgré le réchauffement, la survenue d’extrêmes froids reste possible en France.
Symbole de l'interconnexion entre climat et vivant, le majestueux Manchot empereur est menacé d'extinction d'ici à la fin du siècle.
En France et ailleurs, le système électrique jouera un rôle clé dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Ce dimanche, un imposant iceberg s’est détaché de la plateforme de glace de Brunt, à l’est de Antarctique.
Depuis 1850, la teneur de l’atmosphère en poussières désertiques a augmenté, masquant de ce fait une partie du réchauffement climatique.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Le changement climatique ne fragilise pas seulement l'Amazonie à travers les sécheresses et les vagues de chaleur, mais aussi par les orages.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Afin d’anticiper la façon dont les zones mortes devraient évoluer avec le changement climatique, des chercheurs se tournent vers le passé.
Dans l'Atlantique Nord, le nombre et l’intensité des cyclones tropicaux sont promis à une forte augmentation d'ici à la fin du siècle.

décembre 2022

Une étude soutient qu'il est possible d'accroître la productivité de l'agriculture tout en préservant les forêts et la biodiversité.
Selon une étude dirigée par l'Université de Bergen (Norvège), la décennie qui vient devrait voir un ralentissement du réchauffement global.
Certains glaciers du Groenland pourraient être en train de fondre à un rythme cent fois supérieur aux estimations précédentes.
Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Contrairement à l’idée qui prévalait jusqu’à présent, l’apparition des premières forêts n’aurait pas diminué de façon significative le taux de CO2 dans l’atmosphère. C’est du moins ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature communications ce 20 décembre. Ces résultats font voler en éclats trente ans de compréhension sur le climat du Dévonien.
Cette question mérite d’être posée au vu des enquêtes d’opinion conduites chaque année pour le compte de l’ADEME. Ce suivi, qui porte sur la représentation sociale du changement climatique et de l’effet de serre, révèle entre autres le faible niveau de compréhension des bases scientifiques sur lesquelles repose le dossier climatique.
Habitant du Nord-est de la France, je suis avant tout un grand passionné de météorologie et de climatologie. Initialement rédacteur pour le site "Monsieur Météo", je contribue désormais à alimenter celui de "Sciencepost".
En 2020, alors que le monde était largement paralysé par la pandémie de COVID-19, la teneur de l’atmosphère en méthane a enregistré une croissance record. Une équipe de chercheurs a désormais fait la lumière sur ce phénomène pour le moins contre-intuitif. Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature ce 14 décembre.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Les données sont sans appel, les émissions de gaz à effet de serre atteignent des sommets. Pourtant, dès 1992, les États signaient la Convention Climat et s’engageaient à agir. Une ambition précisée en 2009, à Copenhague, avec la limite des 2 °C à ne pas dépasser. Toutefois, les émissions ont maintenu une trajectoire incompatible avec les objectifs affichés. Quelles peuvent en être les raisons ?
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Vienne (Autriche) montre comment El Niño module le transport atmosphérique d’eau et de chaleur, déclenchant de grandes sécheresses dans certaines régions et de terribles inondations dans d’autres. Les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 23 novembre dernier.
Des chercheurs de l’Université d’Otago, située en Nouvelle-Zélande, ont fait une découverte qui, bien que fortuite, apporte un enseignement précieux sur le rythme des glaciations en Antarctique lors du dernier million d’années. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 5 décembre.
Des chercheurs attirent l’attention sur le rôle de la circulation atmosphérique, et donc des vents, dans la fonte de la calotte du Groenland. Depuis 1990, ces derniers seraient en effet responsables de la moitié du réchauffement de surface et de la perte de masse associée. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 14 novembre dernier.
Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.
Si la canicule meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord à la fin du mois de juin 2021 était un évènement quasiment impossible dans le climat du milieu du vingtième siècle, elle pourrait survenir une fois tous les dix ans d’ici à 2050 si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique. C’est ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature climate change ce 24 novembre.

novembre 2022

De nouveaux travaux font la lumière sur l’origine du désaccord entre les modèles et les observations au sujet du réchauffement de l’atmosphère tropicale. Cette divergence est à l’origine d’une controverse scientifique de longue date qui semble désormais toucher à sa fin. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 21 novembre.
Une étude permet de mieux comprendre comment l’Amazonie pourrait réagir au changement climatique d’ici à la fin du siècle. Le franchissement d’un point de bascule au-delà duquel l’ensemble de la forêt se transformerait en savane semble par exemple assez peu probable. Les résultats ont été publiés dans la revue Earth System Dynamics ce 24 novembre.
Une nouvelle étude montre que le réchauffement accéléré de la région Arctique provoque une augmentation des chutes de neige sur les continents adjacents durant l’automne et le début d’hiver, en particulier en Sibérie. Les résultats ont été publiés dans la revue npj climate and atmospheric science ce 24 novembre.
Grâce à une technique novatrice de reconstitution du champ de vent au-dessus des océans, des chercheurs ont montré que les cyclones tropicaux de faible intensité gagnent également en intensité à mesure que la planète se réchauffe. L’étude généralise ainsi les conclusions obtenues pour les cyclones tropicaux de forte intensité. Les résultats ont été publiés dans la célèbre revue Nature ce 16 novembre.
Des relevés de terrain ont montré que la fonte des glaciers de l’hémisphère Nord libérait chaque année plusieurs centaines de milliers de tonnes de bactéries dans l’environnement périglaciaire, celles-ci étant jusqu’alors immobilisées dans les couches de neige. Les résultats ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment ce 10 novembre.
Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
Selon la dernière évaluation du Global Carbon Project, un organisme scientifique qui dresse chaque année un inventaire des sources et des puits de carbone à l’échelle mondiale, les émissions de carbone fossile ont poursuivi leur rebond post-Covid, rendant de plus en plus irréalistes les espoirs de limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Le rapport est disponible en accès libre sur le site du projet.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feux de forêts qui ont ravagé l’Amazonie ces dernières années sont davantage liés à la déforestation et aux pratiques de culture sur brûlis qu’aux épisodes de sécheresse des sols. Ce sont là les enseignements apportés par deux études récemment publiées dans la revue Global Ecology and Biogeography.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Des travaux confirment la présence d’un gonflement rapide de la basse atmosphère depuis le milieu des années 1980 en lien avec le changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre. Les résultats sont publiés dans la revue Science ce 5 novembre.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
La compréhension de l’impact du réchauffement sur les précipitations extrêmes devrait faire un bond suite aux résultats récemment obtenus par un groupe de chercheurs du Met Office (Royaume-Uni) et de l’Académie chinoise des sciences. En effet, l’incertitude sur l’ampleur des changements serait réduite d’un tiers. Les travaux ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 3 novembre.

octobre 2022

En tirant parti d’un modèle climatique à très haute résolution, des chercheurs ont tenté de comprendre pourquoi les températures minimales se réchauffaient plus fortement que les températures maximales. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters. L’augmentation des températures dans le contexte du réchauffement global est loin d’être homogène. En effet, les continents se réchauffent plus fortement que les océans, les hautes latitudes davantage que les basses latitudes… et les nuits plus que les jours. En somme, le changement climatique réduit la différence de température moyenne entre le jour et la nuit, en particulier au-dessus des zones continentales.
Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
Une étude dirigée par l’Université de Californie à Davis (États-Unis) rapporte un mécanisme climatique jusqu’à présent négligé impliquant la vapeur d’eau. En l’implémentant de façon systématique dans les modèles de climat, il devrait réduire les incertitudes associées à l’évolution future de la couverture nuageuse. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Nature Geoscience ce 3 octobre.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Les hydrates (ou clathrates) de méthane sont souvent mis en avant en raison de leur statut potentiel de « bombe climatique ». Or, des mesures et analyses de terrain ont montré que si du méthane est effectivement libéré par ces formations, celui-ci est en grande partie dissipé avant de pouvoir atteindre l’atmosphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 17 octobre.